27 octobre, 2013


Octobre 2013 : C'est l'Automne...

Les jours raccourcissent, on vient de passer à l'heure d'hiver, mais une accalmie dans la tempête nocturne laisse apparaître un beau coin de ciel bleu, alors en route pour une petite promenade (pour ceux que ça intéresse, voir l'article sur les châteaux du Vexin ).

Mon terrain de jeu habituel étant pourvu d'un nombre beaucoup plus important de chênes centenaires que de relais GSM, et les fermes étant plus nombreuses que les zones commerciales, quelques précautions de circulation s'imposent.

En effet, pour paraphraser Prévert, un motard se ramasse des pelles sur les feuilles mortes (à cause des arbres précités), surtout avec le coup de vent de la nuit précédente, mais il suffit d'intégrer le fait qu'être dans une forêt implique ce genre de désagrément et on arrive à survivre.

Beaucoup plus désagréables, les exploitants agricoles ont tendance à manifester une volonté d'expansion des terres cultivables, concrétisée par des tentatives de transformation de la route bitumée normale en un limon fertile, en y apposant une couche de boue grasse.

Bien entendu, ce phénomène peu propice à l'adhérence est localisé de préférence en sortie de virage ou après le sommet d'une côte (et avant un virage). A certains moments, les effets bénéfiques conjugués de ma bonne étoile, de pneus en bon état, d'un poil d'anticipation, d'une vitesse raisonnable et d'une méfiance maladive, voire paranoïaque, m'ont évité de poser mon digne postérieur au milieu d'un océan de gadoue infâme qui garnissait la route comme le Nutella sur la tartine du goûter de l'écolier gourmand affamé.

(Vous noterez que, malgré ma répugnance envers le matériau et mon agacement envers ces pratiques agricoles, j'ai utilisé une métaphore plutôt appétissante, bien qu'une autre idée me soit venue en tête à ce moment-là, mais il faut savoir garder de la tenue et de l'élégance même dans les circonstances les plus délicates)

Heureusement, certains fermiers dignes de ce nom et plus citoyens que la moyenne avertissent du danger avec des panneaux plus ou moins adéquats, dont le moins poétique n'est pas celui-ci :


Etant fragile du nez, je ne suis pas allé constater si le chantier d'ensilage en question était vilipendé par les riverains auteurs du panneau (la pestilence des végétaux en décomposition expliquant le "Bouh ! ", mal orthographié), ou s'il s'agissait bien d'un panneau d'avertissement de l'agriculteur concernant la "boue" générée par les engins du chantier, mal orthographiée également.

Ca aura eu le mérite de nous faire sourire...

En résumé, vivement l'hiver, les routes auront été lavées par les pluies de novembre et il n'y aura que le verglas à redouter...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire