15 mai, 2013



Mes motos (1)

Tiens, pour changer un peu, on va parler de deux choses qui m'intéressent : Moi et les motos. Ou plutôt, MES motos.

Découvrant à l'âge de 12 ans ce monde merveilleux au travers des images Panini, j'attendais avec impatience le moment où je pourrai moi aussi sillonner les routes avec mon bolide rutilant. C'était au début des années 70, on bavait devant la 4-pattes Honda, la 900 Kawa et la Guzzi Le Mans.

Finalement, le bolide rutilant a été une sage CBS125 Honda, qui m'a appris la modestie, l'humilité et les frayeurs au freinage, et m'a fait prendre conscience du coefficient de frottement de la peau sur du bitume. Ce sympathique poney m'a aussi montré, à sa manière, le chemin vers la liberté et les grands espaces. Enfin, pas trop, fallait rentrer de bonne heure pour bosser pour le bac.



Mes fantasmes de l'époque étaient la BMW R90S et la Laverda 750, mais j'y reviendrai plus tard....

Après un bref épisode trialeux où j'ai constaté que j'avais quelques impossibilités physiques à faire l'acrobate sur deux roues, j'ai poursuivi ma période hispanisante en étant l'un des 42 acquéreurs français de ce qui me semblait être LA moto de voyage par excellence du moment (hormis la Béhème, bien entendu), du moins pour un budget raisonnable : La Sanglas 500S2

(si vous ne savez pas ce que c'est, comme 99% des motards de moins de 50 ans, regardez sur http://clan.sanglas.france.free.fr/wordpress/)

Avec cette machine ont commencé mes premiers voyages au quatre coins de l'hexagone (si, si, vérifiez) et mes premiers bricolages au bord de la route : le confort facilitait les uns et la qualité de fabrication expliquait les autres.



La machine était plutôt bien équipée :  3 freins à disques fonte (pas hyper-puissants mais endurants), partie cycle béton, éclairage confortable, pas trop fainéante à la tâche et une bonne autonomie.

Elle était moins prestigieuse que ses concurrentes directes la Guzzi V50 ou la BMW R45LS, mais moins chère. A cette époque je voulais éviter les motos japonaises, ne me demandez pas pourquoi, c'est mon côté snob, j'suis comme ça.

Malheureusement, elle m'a permis de commencer une collection de soupapes d'échappement dans un état assez spectaculaire (voir photo ci-dessous) et de me perfectionner dans le câblage électrique. J'ajouterai à ce bilan un embrayage mal foutu qui ne laissait que le choix entre le patinage au-delà de 3000 Tr/min ou le point mort impossible à retrouver. Enfin, le mécanisme de kick possédait l'intéressante particularité de posséder un pignon fou intermédiaire qui adorait se coincer sur l'arbre primaire de boîte, heureusement la batterie de camion et le démarreur du même acabit ne m'ont (presque) jamais fait défaut.



Et puis au bout de 50000 Km, ça a été la panne de trop, piston explosé, pas de pièces disponibles avant des siècles... J'avais bien commencé à refaire une Guzzi 850 GT, mais elle n'était pas encore en état de rouler.

Alors une geisha aguichante m'a fait de l'oeil dans une vitrine et le vide dans mes économies : J'ai craqué pour une Yamaha XT550, la nouveauté de l'année.

Mais là j'ai été trop bavard pour ce soir, je continuerai un autre jour à radoter...




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